Ce premier mois de vacances fut passionant. C’est pour moi le mois le plus intense culturellement de l’année puisque c’est la moment du festival d’Avignon. C’est toujours l’occasion de faire une multitude de découvertes et d’ouvrir plein d’espaces à explorer ensuite. Cette année fut encore un grand cru !
Hier, j’ai assisté à un spectacle fabuleux dont je voulais absolument vous parler. Il s’agit du Ballet Royal de la nuit, une reconstitution magique de l’unique représentation du spectacle qui eu lieu le 16 février 1653. C’est à cette occasion que Louis XIV est apparu pour la première fois en soleil. Donné devant tous les gens importants du Paris de l’époque, ce ballet fut un grand succès. Il mettait en scène le pouvoir du Roi Soleil qui triomphe contre la fronde, que symbolise la nuit.
Les romans sont souvent portés sur scène. L’an dernier déjà, j’avais vu Le quatrième mur de Sorj Chalandon et les frères Karamazov de Dostoïevski. Cette année j’avais une grande attente pour la mise en scène de En attendant Bojangles d’Olivier Bourdon. Le festival est aussi l’occasion de voir sur scène des pièces de théâtre d’auteur que l’on aime.
Avec ses 1400 spectacles, il est parfois difficile de faire son choix dans le programme du festival off. Cela peut même être angoissant. Alors on discute dans les rues d’Avignon, on se conseille des spectacles dans les files d’attente. Et puis on suit aussi ces centres d’intérêts. Cette année nous avons pu voir plusieurs spectacles porteurs d’idées fortes.
Je viens à peine de rentrer d’Avignon et je m’en remet doucement. Ce festival est complètement dingue. C’est une expérience assez grandiose que de marcher dans les rues entourée de cette foule dont le seul but est d’aller à des spectacles. C’était mon deuxième festival d’Avignon et il fut aussi incroyable que l’an passé. Cette année j’ai pu voir deux spectacles de la sélection « in » et j’en ai regardé deux sur culturebox .
Pleurer au théâtre est une chose qui m’arrive rarement. Mais avec ce spectacle j’ai pris un coup dans les tripes. Pauline Dureau revient sur le scandale du Médiator en suivant une femme, Claire Tabard, de sa première prise du médicament à la fin de son procès. C’est poignant, bouleversant et tellement intense.
Il y a des spectacles qui vous transportent et vous laissent tout étourdi quand la lumière se rallume. « Je brule » est de ceux-là.
J’ai un abonnement au théâtre du Parvis Saint Jean à Dijon qui propose un programmation assez militante. Il y a très peu de pièces « classiques » mais beaucoup de textes contemporains et des sujets parfois politique.
Hier soir avait lieu une représentation de « Mon fric ».